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Publié : 30 mars 2010
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la Critique de Sofian sur Persépolis

Persépolis est un film autobiographique d’animation réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud sorti en en France le 27 juin 2007.
Ce film est construit avec des analepses. Ces analepses sont les souvenirs de Marjane lorsqu’elle débarque Orly en 1994. Cela raconte sa vie en Iran au sein d’une dictature menée par le chah puis d’un régime Islamique qui fera exécuter son oncle Anouche. Sa famille soutient la révolution contre ces deux types de dictature. On voit dans le film, Marjane, une adolescente à la langue bien pendu qui va se révolter de plus en plus.
J’ai aimé ce film car bien qu’il parle de sujets graves, les réalisateurs utilisent des touches d’humour pour dédramatises certaines situations.

La première raison qui m’a fait aimer ce film est qu’il s’agit d’une autobiographie. En effet, les longs-métrages qui racontent de vraies histoires me touchent particulièrement. Les réalisateurs nous exposent un autre mode de vie que le notre, sans liberté ni égalité entre les sexes. Marjane Satrapi représente les jeunes adolescents dans une société faite pour les hommes. Cette autobiographie est d’autant plus réaliste qu’elle montre aussi les défauts de la réalisatrice et ses mauvaises actions, par exemple quand elle accuse un homme d’avoir tenu des propos indécents à son sujet alors que c’était faux, tout cela pour ne pas elle même être incarcérée car elle était maquillée.

D’autre part, je trouve intéressant qu’il s’agisse d’un film d’animation car cela donne une autre dimension du sujet traité. Il est rare de voir un film dramatique sous cette forme. Je trouve que de réaliser ce film en noir et blanc permet de montrer la gravité des fort qui se passaient en Iran. Les réalisateurs utilisent par exemple les ombres chinoises pour s’exprimer les moments de danger comme on peut le constates lorsque le foule menaçante de silhouettes noires vient envahir l’écran.

Par ailleurs, malgré tous les drames, j’ai beaucoup ri pendant le film car les insultes fusent sans cesse surtout de la part de la grand mère de Marjane, ce qui est étonnant venant d’une femme mûre dans un pays comme celui là, on ne s’y attend pas. Cela dédramatise un peu le contexte.

Persepolis aborde le thème de la dictature, qu’elle soit sous forme politique ou religieuse et le combat que les personnes doivent mener pour leurs libertés. Quelque part, ce film me rappelle celui de Roberto Benigni « La vie est belle » où un père juif essaie de protéger son enfant du régime nazi, lui aussi dictatorial et dramatique, en plaisantant constamment, en jouant alors qu’il se trouvent tous deux dans un camp de concentration.

SOFIAN